Altran a clos son exercice 2008 sur un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 3,7% à 1,65 Md€, comme l'indiquaient les résultats préliminaires. Le spécialiste français du conseil en technologies a publié aujourd'hui, lundi 16 mars, un résultat opérationnel 2008 en hausse de 27,8% à 127 M€, contre 99,4 M€ en 2007 (soit 7,1% du chiffre d'affaires sur le premier semestre 2008 et 8,3% au second semestre 2008). En revanche, le bénéfice net est en chute libre : il a quasiment été divisé par deux pour s'élever à 11,4 M€ en 2008 contre 21,6 millions d'euros, un an auparavant. En conséquence, les perspectives 2009 du groupe n'augurent rien de bon : dans un communiqué, la société de conseil indique qu'elle réagira en temps réel aux difficultés de ses clients dans certains secteurs (comme l' automobile), mais qu'elle continuera de croître dans les zones d'Europe du Sud et sur des périmètres dans lesquels la visibilité restera clairement plus positive. Le chômage partiel pourrait s'étendre en fonction des perspectives économiques Pour l'heure, le groupe de conseil entend renforcer ses efforts dans la gestion de ses intercontrats, en développant les mobilités internes, en accélérant la formation, et en recourant, comme STMicroelectronics, à des mesures de chômage partiel. Il s'agirait en fait d'une extension du procédé, puisque le groupe y a déjà eu recours, depuis le début de l'année, chez ALD (ex Arthur D. Littlle), filiale d'Altran rattachée au secteur automobile, et dans sa filiale hollandaise. Le chômage partiel pourrait s'étendre en France et gagner d'autres pays et d'autres secteurs si la conjoncture venait à se dégrader, nous a-t-on précisé du côté d'Altran : « A ce stade, Altran ne s'interdit pas d'appliquer des mesures similaires à d'autres pays et secteurs si ces derniers subissent une forte dégradation tout au long de l'année 2009. »